« Rappelle-toi Barbara «
« il pleuvait sans cesse sur Nantes ce jour-là. »
La suite est moins poétique, le 21 décembre 2018, les canalisations à l’angle des rues de la gare, de la Poitevinière et de la rue des Roseaux ont été incapables d’évacuer le flux ; une mare d’eau est remontée des collecteurs d’eau et a submergé la rue, les jardins et les pieds des maisons.
Et dire que les aménagements sont récents, moins de 10 ans ou 20 ans pour la rue de la Poitevinière et la rue de la Gare. La rue des Roseaux est tracée sur le lit d’un ruisseau existant busé pour l’occasion, d’où son nom les roseaux, il y a 20 ou 30 ans.
Je suppose que ces aménagements ont été prévus pour une pluie au moins décennale ou mieux cinquantennale ou centennale. Mais que dire alors que ces débordements ont déjà été constatés récemment en juillet 2017, maintenant en décembre 2018, deux fois en deux ans, cela fait beaucoup, même si cela est statistiquement possible.
Il va falloir revoir vos abaques, les adapter en fonction de votre urbanisme de béton, messieurs les calculateurs de Nantes-Métropole, de la LAD-SELA, de la Mairie et d’ailleurs. En attendant, vous devez intervenir pour régler le problème rapidement.
Ce n’est pas la peine de promouvoir un beau quartier, une ZAC avec tous les paramètres maîtrisés, et de voir des maisons neuves menacées par les eaux, les habitants vous remercient.
Quand cela arrivera dans les sous-sols des habitats collectifs, vous serez la cible de la vindicte des propriétaires et la risée des média.
Reprenons en chanson :
« et ça continue encore et encore »
« ce n’est que le début d’accord, d’accord »