Un nouveau campement illégal s’est établi le 31 mars dernier sur un terrain privé au croisement de la rue de la Piais et de la rue de la Rongère, dans le quartier de la Minais.
Cette installation fait suite aux deux camps illégaux installés en août 2017 le long de la rue de la Gironnière puis évacués en mars 2018. Elle survient quelques jours après la mise en place par la mairie d’un camp transitoire pour une dizaine de familles, situé tout à côté.
Nous sommes surpris et abasourdis de la succession de ces événements qui ne paraissent pas fortuits. Pourquoi tout ça, pourquoi encore à la Minais plutôt qu’ailleurs à Sainte-Luce ou plus loin ?
La situation est d’autant plus préoccupante que le terrain est petit, déjà fortement occupé (13 caravanes), au ras d’un carrefour et que l’expérience récente nous a montré les désagréments, les risques et les pollutions pour l’environnement et les voisins, que l’on peut encore constater sur les campements récemment évacués. En outre, en raison du débordement déjà important sur la voie publique, avec accroissement probable, nous constatons déjà des contraintes sur les riverains et passants, après seulement quelques jours.
Nous ne voulons pas revivre ces derniers mois, avec les activités bruyantes, diverses, souvent nocturnes que l’on a vues dans et alentour des campements situés rue de la Gironnière.
Nous demandons aux propriétaires des terrains, à la mairie de Sainte-Luce, aux autorités et à la préfecture, de mettre en œuvre les procédures pour une évacuation très rapide, et, dans cette attente, de faire respecter strictement la loi, l’environnement, l’utilisation sereine du quartier et en priorité de l’espace public.
Nous acceptons les efforts de vouloir intégrer dans la collectivité ceux qui le souhaitent, nous comprenons que l’on ne peut pas laisser des gens, quels qu’ils soient, dans le dénuement, hors de la société. Mais cela est-il le cas ici ? Un tel camp n’est pas la solution, même pas une solution d’attente. Et pourquoi ces efforts ne seraient-ils possibles qu’à la Minais ? Notre quartier n’a pas vocation à accueillir toute la misère de Sainte-Luce, il en a déjà largement sa part depuis l’été dernier !
Information du 15 avril 2018 : les caravanes sont parties cette nuit.
Voici l’état d’une partie du terrain ce matin :